L’heure au bas des montagnes nous adopte de son hiver
S’enfuir de tous
L’histoire à la voix grave ou le vent écarlate
Mais se sauver, à mi chemin entre deux cordes nues
Pour la note égarée qui recherche ses mots
Ma liberté s’appelle Eteinte
La ville qui s’endort est un meurtre pour tous
le fleuve aux pieds d’argile est un enfant qui passe
et si la nuit a pris la foudre ? Paris pleurait,
Nous sommes les orphelins du soir
Mais l’heure a même éteint nos bières.
Pour une multitude de visages tout empourprés de sombres et de collines, mes mains se sont ouvertes
Le ciel entre mes paumes,
sous des milliers de grains qu’on n’avait pas touchés
A-t-on élevé des assassins ? Quelles sont les couleurs qui ont encore une âme ? Existe-t-il un monde sans peintures ? Avons-nous jamais été Dieu ?
Chaos a mis un terme aux plus graves des naissances. Ici l’homme a pris corps, s’il ne comprend pas l’homme. Un ciel passe,
Deux s’appellent Triste. Un combat dans chaque lieu
Contre la froideur des murs
Je pourrais tout vous apprendre
De ma colère à l’agonie
L’amour a posé nu mais j’ai peint en aveugle