Personnification

Le soleil sonna un matin de décembre. Notre protagoniste, qui jouait au Je-reste-couché, regardait le plafond de sa chambre éclairé de noir. Son lit reposait depuis qu’il avait 3 ans à côté d’une commode brune et d’une penderie assortie. Son habitat bâillait d’ennui, et les murs ne pouvaient s’empêcher de le lui signaler. Paul, car c’était ce qu’il essayait de se faire passer par, se redressa pour contempler sa fenêtre. Celle-ci souriait légèrement tandis que des rayons de soleil venaient lui chatouiller les contours. La neige pleurait aujourd’hui, résultant à une bouille blanche qui collait sur le long des maisons et des trottoirs. «Maudite grosse fièvre que t’as aujourd’hui, hein planète?» pensa Paul. Il enfila une paire de bas cousins et s’étira les bras. «Il va falloir qu’on t’administre des acétaminophènes, sinon tu vas avoir des convulsions, »ricana le jeune philosophe. D’une démarche lente d’esprit, il laissa ses pieds le diriger vers le placard repu de la cuisine. Le miroir lui déclara en passant qu’il fallait qu’il se peigne.

Les céréales en manque d’attention lâchèrent des cris croustillants en contactant l’émail fier des dents de Paul. L’ignoble tirant des granules pensa conséquemment au but de sa journée cadette. «Je suis blond, fier et intelligent, » déclara-t-il généreusement. «Je suis donc dans l’obligeance, aujourd’hui, de trouver Dieu.»

Car Dieu se cachait bel et bien. Il se cachait de la populace qui trouvait la Science (Oh! Cette garce!) beaucoup plus attirante. Dieu avait beau renouveler son apparence, rien n’y faisait.

« Mais par où commencer? »


Voilà. Un début de texte que j'ai écrit il y a quatre mois pour pratiquer la personnification